
« Inspirés par le documentaire de Patricio Guzman, Nostalgie de la Lumière, nous nous sommes intéressés au territoire d’Atacama, à son histoire, sa topographie, sa culture, ses spécificités. Ce territoire, où la recherche astronomique s’est implantée pour scruter les profondeurs du ciel, à la recherche des origines, abrite également les vestiges et les héritiers de milliers d’années de cultures et de civilisations humaines. C’est un lieu de mémoire, au sein duquel reposent les corps de centaines de prisonniers politiques disparus sous le régime de Pinochet, mais également un lieu de vie, rapidement transformé par les mutations socio-économiques traversées par le Chili ces trente dernières années. Le mille feuille des mémoires et des expériences qui traversent ce territoire nous a donné le vertige et c’est de ce sentiment, de cet élan, qu’est partie la création.
Synopsis : Dans le désert d’Atacama, au Chili, trois protagonistes sont en quête : d’un autre, de sens ou d’origine : Andrea, archéologue chilienne, fait une découverte qui l’éloigne de sa mission originelle. Isa, astrobiologiste, explore le ciel à travers les météorites qui en tombent et fuit ainsi sa solitude. Seb, touriste parisien, est poussé à arpenter le désert à la recherche de sa mère. Ils y croiseront la Huesera, figure mythique capable de redonner la vie, et cet homme aux allures d’Albator, sorte de pirate de l’Atacama.
Le désert devient alors un lieu de rencontre entre passé et présent, politique et intime, fantasme et réalité.
Les puissants télescopes peuvent-ils baisser la tête et transpercer le sol ? La recherche des disparus, de l’inconnu, doit-elle se faire le regard tourné vers les étoiles ou les mains dans le sol sec et rocailleux ? »
Distribution
Jeu : Daniela Garcia, Conde Balthazar, Aymé Larat, Gaëlle de Los Llanos
Mise en scène : Gaëlle De Los Llanos, Ulysse Genevrey
Ecriture : Alexandra Bartz, Robin Lhuillier, Agathe Mesnier
Scénographie et Costumes : Salomé Vandendriessche
Lumière : Francis Maître
Création sonore : Robin Lhuillier
Régie : Francis Maître et Dogan Vernet
Soutien dramaturgique : Nicole Mersey Ortega, Célia Jésupret, Frédéric Sonntag, Colline Bassenne