Un beau jour, ou peut-être une nuit. Dans le giron familial ou à l'extérieur. Par un·e proche ou un·e parfaite inconnu·e. Personne ne veut être un·e victime, alors les enfants se taisent et tentent par tous les moyens d'oublier, d'effacer leur mémoire. Leur silence nous arrange, ils nous permettent de ne pas regarder en face l'horreur, de ne pas être pétrifié·e·s par le regard accusateur de Méduse. En suivant le parcours d'une victime de pédocriminalité, cette pièce tente de mettre en lumière les conséquences de l'agression et les moyens mis en œuvre pour s'en sortir.