«J’ai la culpabilité profonde d’avoir tué la personne sans laquelle je suis incapable de vivre.»
Ce sont les mots de Bertrand Cantat. Parce qu’il n’y a que l’humain pour être inhumain, nous sommes tous.tes animé.e.s par des pensées, des pulsions contraires et contradictoires. Je ne savais pas que la nuit pouvait être si sombre, c’est d’abord des histoires d’amour : Phillis et Alcide sont dans une phase de creux après quatre ans de bonheur, ils sont moins disponibles l’un pour l’autre, alors quand Phillis rencontre Antonin, c’est le coup de foudre, son magnétisme tranche avec la routine de son couple usé. Lui quitte Giovanella, sa femme enceinte, pour vivre à fond cet amour. Dès lors, Phillis et Antonin sont dans une bulle dont leurs ex, Alcide et Giovanella sont exclus. Quelques mois plus tard leur histoire s’essouffle, ils en sentent la fin, mais Antonin ne veut pas perdre celle qu’il aime, tous les prétextes sont bons pour alimenter sa jalousie, il s’énerve et, dans un accès de violence, tue Phillis. La réalité vient alors fracasser la gueule de nos protagonistes qui doivent faire des choix et se positionner lors du procès, mais aussi et surtout après.