« Il était une fois, à Concœur, dans un petit village bourguignon
Trois enfants qui n’étaient, ni trop turbulents, ni trop sages
Ils vivaient, certains jours heureux d’autre non
Dans une vieille maison, allaient à l’école et jouaient aux jeux de leur âge
Le plus grand s’appelait Arthur, et ses deux sœurs, Alice et Ninon
Leurs parents, faisaient leur travail de parents
C’est à dire qu’ils essayaient chaque jour qui passait
D’être gentils, doux, et que les petits se brossent les dents
Qu’ils se lavent, de temps en temps et jouent sans se blesser
Qu’il fassent leurs devoirs, mangent leurs épinards et disent aux grands
Le mot magique comme s’ils ne savaient pas ce que c’était que remercier
Le père descendait de la colline
Tous les matins que le soleil faisait
A pieds, pour faire du sport disait-il
Jusqu’au village de Vosne Romanée
Et là-bas il travaillait dans les vignes
Et chemin faisant, à travers la forêt et les prés
Les chemins dangereux qui descendaient jusqu’à la ville
Il chantonnait… » 

Extrait de la pièce, Julie Bordas