Louise Belmas et Joël Maillard entretiennent depuis quelques années une relation épistolaire, amicale et désormais artistique. Après s’être beaucoup écrit, il s’agit d’écrire ensemble. À 4 mains, comme on dit. Et à destination d’autres.

À l’origine, il y a l’idée de commettre un spectacle en anglais facile surtitré en français châtié. Parce que c’est important de bien se faire comprendre. Il est aussi question que Louise interprète uniquement du texte écrit par Joël et vice versa.

L’envie de chanter a par ailleurs surgi, étant donné que certaines choses ne peuvent décemment s’exprimer qu’en chantant. Et bien sûr il y a l’intention de continuer à s’écrire des lettres, y compris après le spectacle. Des lettres qui parleront d’un spectacle où on lisait des lettres venues d’un futur où ce spectacle si (partiellement) réussi fera l’objet d’évocations plus ou moins nostalgiques.

Et enfin la velléité de tenter une expérience de pensée : si c’était le dernier spectacle, comment y prendrait-on la parole et comment s’y engageraient les corps ?