« On ne jouait pas à la pétanque dans le ghetto de Varsovie est une sorte de stand up théâtral d’art et d’essai, conférence et confidence, mi idiot mi intello.Au fil d'une autofiction, j'évoque avec humour, émotion et gravité les effets traumatiques de la Shoah sur les enfants cachés sur-vivants (je parle de mes parents, de mes oncles et tantes), sur leurs propres enfants (particulièrement sur moi !), et peut-être au fond sur notre monde contemporain, "malade des camps" selon le psychiatre et psychanalyste Gérard Haddad. »
Eric Feldman, auteur et interprète
« C’est un plateau presque nu, baigné d’une lumière chaleureuse et cosy, et une présence à la fois sympathique et presque in-quiétante. Complice, sincère et authentique, Éric nous parle de lui, mène le récit intime de ses névroses, qui sont nombreuses. Mais il mène aussi, par l’incarnation de lui-même et parce que nous sommes au théâtre et donc dans un espace de fiction, le récit d’un personnage auquel on s’attache, tout en flirtant avec une forme de danger sous-terrain, de folie douce, abysses où l’on sent qu’on pourrait plonger, sans jamais pourtant s’y abîmer tout à fait. Ce sont ces deux récits, celui des mots et celui du corps, qui forment une narration entre le stand up et le théâtre, au cœur du principe d’autofiction »
Olivier Veillon, metteur en scène
Sortie de résidence mercredi 24 juillet à 15h00, à l'ancienne école de Pernand-Vergelesses